La maladie ou la fatigue peuvent parfois entraîner un teint terne, une perte de cils et de sourcils, rendant la tâche d’être coquette plus difficile. Cependant, le Maquillage de correction médicale peut avoir un impact positif sur l’état psychologique. C’est d’ailleurs ce que démontre le succès des ateliers de maquillage organisés par des socio-esthéticiennes dans les centres de soin et les stations thermales. Voici trois astuces pour retrouver confiance en soi.
Revitaliser son teint
Un teint terne et grisâtre, généralement dû à un problème de vascularisation, peut facilement être dissimulé. Les techniques utilisées doivent rester simples et faciles à mettre en œuvre. Comme l’explique Clémentine, socio-esthéticienne à la station thermale de La Roche-Posay, « souvent, ces patientes ont laissé tomber le maquillage depuis un certain temps ». On peut recourir à une crème teintée ou un fond de teint fluide.
Selon Joëlle Nonni, responsable des ateliers d’éducation à la santé de la peau aux thermes d’Avène, « si le teint vire à l’olive ou au gris, on opte pour un sous-ton rosé, et on ajoute par-dessus une poudre bonne mine beige rosée ou un baume pour les lèvres coloré sur les joues ». « Cependant, lorsqu’un rash acnéiforme apparaît, on préfère un fond de teint correcteur fluide qu’on estompe en tapotant à l’éponge, légèrement plus foncé que le teint. » Pour camoufler davantage sa maladie, on peut utiliser un correcteur de teint, en optant pour la couleur opposée à celle des imperfections sur la gamme chromatique et en l’appliquant localement avec le doigt : vert pour les rougeurs, rosé pour les cernes orangés, jaune pour les cernes bleu violacé, doré/abricoté pour les cernes foncés.
Mettre en valeur le regard
Lorsque les cils et les sourcils tombent suite à un traitement, le regard est radicalement transformé. « Les yeux sans cils ni sourcils semblent ronds, il faut redonner de la profondeur au regard. Pour cela, on apprend à dessiner un trait de crayon noir – ou gris ou brun pour adoucir le trait – au bord des cils, en partant de l’extérieur de l’œil vers l’intérieur, sans aller jusqu’au bout », conseille Clémentine, la socio-esthéticienne. Pour un effet maquillé plus prononcé, on peut ajouter un fard à paupières irisé clair sur la paupière mobile ou juste sur le coin interne pour un point de lumière.
Les sourcils, un élément clé
Comme les Cheveux, les sourcils peuvent tomber lors des traitements, modifiant l’aspect du visage. Joëlle Nonni suggère « de prendre une photo de son regard avant le début des traitements pour apprendre à dessiner ses sourcils avant qu’ils ne tombent. C’est à la fois plus facile lorsqu’ils sont encore présents et cela permet de respecter ensuite leur ligne naturelle que l’on aura intégrée ».
Il existe de nombreux fards à sourcils permettant de recréer une ligne semblant la moins artificielle possible. La méthode la plus simple est d’utiliser un pochoir à sourcils dans lequel on applique un fard spécifique. Une autre technique est de choisir un crayon à sourcils d’une couleur proche de celle de ses cheveux. En plus du maquillage, une perruque ou un turban peuvent aider à retrouver confiance en soi après une perte de cheveux.
Quels produits utiliser ?
Pour camoufler les imperfections : Tolériane, correcteur de teint fluide, 16,50 € (30 ml), La Roche-Posay ;
Pour redessiner ses sourcils : Feutre pour les sourcils, 18,50 €, Même ;
Pour dessiner son regard : Crayon Kajal, 9,70 €, Innoxa ;
Pour une haute correction : Stick Correcteur (disponible en trois teintes : vert, corail et jaune), 13,60 € (3,5 g), Avène.
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