Les produits des bars à sourire sont-ils exclusifs aux professionnels de la santé ?
« Nous n’avons pas l’intention d’interdire cette activité commerciale, mais plutôt de sensibiliser et de protéger nos patients », explique le porte-parole. « Il est primordial qu’un dentiste examine les dents et la muqueuse buccale du patient avant tout blanchiment dentaire. Seul un professionnel de la santé buccale est qualifié pour détecter d’éventuelles contre-indications et, si nécessaire, suggérer la technique de blanchiment la plus appropriée, tout en étant conscient de ses limites et des conséquences potentielles. » En août dernier, suite à de nouvelles constatations par des huissiers, la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) a de nouveau été sollicitée… mais sans résultat jusqu’à ce jour.
Cependant, il y a un consensus entre les partisans et les détracteurs des bars à sourire concernant les résultats. Lorsqu’un gel réglementaire est utilisé, il ne faut pas s’attendre à des miracles : le blanchiment, qui est léger et superficiel, s’estompera en deux à trois mois. Ceux qui souhaitent un blanchiment plus significatif et durable (de trois à cinq ans) devront consulter leur dentiste. Seul ce dernier est autorisé à utiliser des produits plus efficaces, après un examen clinique approfondi et dans le respect de la santé buccale du patient. Cependant, cela a un coût : il faut prévoir entre 300 et 500 € !
Un grand merci au Dr Alain Moutarde, chirurgien-dentiste et secrétaire général de l’ordre national des chirurgiens-dentistes.
0 commentaires