La périménopause marque le début de la ménopause, généralement autour de 47 ans et demi, quand le cycle menstruel commence à être irrégulier. Pendant cette phase de la vie d’une femme, la texture de la peau évolue, perd en élasticité, l’ovale du visage se détend, et les rides et ridules se multiplient.

« Durant les deux années précédant la ménopause, période nommée périménopause, la baisse des hormones féminines (œstrogènes et progestérone) s’accélère et les changements liés à la ménopause commencent à se faire sentir. La peau s’amincit, devient plus sèche, les rides s’accentuent et le visage se détend », explique Paulina Andrycz, directrice de la communication médicale de Vichy.

L’action essentielle : une crème raffermissante plus nourrissante

L’épiderme se régénère beaucoup plus lentement, il s’amincit, produit moins de sébum, devient plus sec et se régénère moins rapidement : les marques de l’oreiller sur la joue prennent toute la matinée pour disparaître. En outre, la barrière cutanée est de moins bonne qualité, d’où une hydratation en baisse et un teint flouté.

En somme, la peau nécessite des soins plus riches en lipides (comme le beurre de karité), mais aussi en actifs qui stimulent la production des composants du derme : fibres de collagène, d’élastine, acide hyaluronique.

L’action indispensable : un stimulant de renouvellement

Le renouvellement cellulaire ralentit, il est donc nécessaire de le stimuler. Pour cela, le rétinol ou les acides de fruits (en particulier l’acide glycolique) sont les actifs de prédilection, à utiliser le soir, pour le stimuler, retrouver un teint et une texture de peau plus uniformes et atténuer les rides.

L’action supplémentaire : un masque LED

Depuis un an ou deux, ils font sensation et se multiplient. Et pour cause. Les masques LED, qui exploitent la photobiomodulation, agissent sur la fermeté, les rides, les rougeurs et les irritations, grâce à l’effet de la lumière rouge et des infrarouges proches qui stimulent les mitochondries (les centrales énergétiques de la cellule). C’est un investissement, mais on peut l’utiliser à plusieurs.

Notre experte :  Paulina Andrycz, directrice de la communication médicale de Vichy